Avec « Trois Légionnaires », son premier roman, Dominique Hennemont, nous a donné un récit authentique tout entier basé sur l'amitié de trois hommes fiers de porter le képi bleu à coiffe blanche. Aujourd'hui encore, l'auteur avec « Le Sabre de l'Islam» nous fait vivre l'héroïsme de cette Légion qu'il aime tant et connaît si bien.Cette seconde histoire est, paraît-il, aussi vraie que la précédente. Mais cet authentisme confinant déjà à la légende, et mieux, se mêlant intimement à elle, nous lui accorderons surtout la valeur d'un passionnant roman d'aventures. El-Haj Ferenghi Le Sabre de l'Islam un nom qui résonnera aux oreilles avec la même clarté que celui du Cid Campéador. Un héros qui commence par trahir. N'est-ce point au départ un personnage de roman né de l'imagination féconde d'un auteur cherchant les rebondissements d'action les plus spectaculaires? Et quel est-il cet anglais nommé Torrence d'Arabie? Cet homme aux deux visages, n'apparaissant jamais que précédé d'une bête de rêve, un majestueux dromadaire blanc; ou au contraire courant les pistes sous les guenilles d'un vieux marabout. Quel est-il? L'ombre du Colonel Lawrence ou une de ses très vivantes réincarnations ?Il est, en tout cas, l'instigateur de la trahison de El-Haj Ferenghi avec qui il éduquera et formera cette puissante légion du désert, la légion Ismaélite qui mettra à sac Palmyre et ramènera l'officier légionnaire caché sous le surnom de El-Haj Ferenghi, le Sabre de l'Islam, dans le chemin de l'honneur.