Origine de l'unité de la nation camerounaise : La mythologie de ses 250 groupes ethniques
Le nom de l'empire « Ngé-Simba » datant du IIe au IIe siècle après notre ère, a été révélé dans l'histoire par Mbombog MIYEMEG MI SIM Thomas (1902-1964). Et le Dr Dika Akwa (Les Problèmes de l'Anthropologie et de l'Histoire Africaine) a repris cette source de tradition orale qu'il compare à l'Agysimba des routiers romains. SIM NSONKON Rémy approfondis ce rapport entre l'empire Ngé-Simba et l'Agysimba. Il s'appuie sur les sources de traditions, l'Égyptologie, la toponymie, la cartographie, etc. L'auteur prouve que les Sow (Sao, Soninké, Banso, Basoo, etc.) sont les fondateurs de l'empire Ngé-Simba, et plus tard la civilisation Sao sur le même territoire. La plupart des « ethnies » qui constituent le Cameroun actuel vivaient dans l'empire Ngé-Simba avec sa capitale sainte N'Gaoundéré. En égyptien, la fusion abou, « éléphant », avec Abou, « éléphantine », et abou, « léopard », met en exergue le nom de la ville camerounaise Mbandjock, « Mban d'éléphant », en langue Mban. Des dizaines de localités, du Cameroun, portent le nom de ce Mban (Abog-Mbang, Mbanga, etc.) ; les capitales Mbanza du royaume du Kongo, Foumban du royaume Bamoun, etc.Ainsi, l'astrophysicien égyptien Sebai devient Mban dans l'empire Ngé-Simba. C'est ce Mban qui découvrit, selon la tradition, Ngok-Lituba au XIIe siècle, nouvelle capitale sainte des Sebai.La plupart des nations du Cameroun ont l'institution de la justice immanente de Sebai, « savants astronomes » qui constitue le socle de leur unité autour de l'étoile saturne. C'est le Ngwerong des Banso, le Ngil des Béti, le Ngé des Basaa, le Ndjéè des Elog Mpoo, le Peh-Nomgwi des Bamiléké, les Anioto du Kongo, etc.L'étude du peuplement du Cameroun de l'antiquité jusqu'au Moyen Âge demeure obscure. Sur ce, les historiens avancent généralement le maigre indice du périple du Carthaginois Hannon qui aurait connu le Cameroun vers le Ve avant notre ère. Ce livre tend à résoudre cette problématique.