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Séquences Bois n°150 : Convivialité - Automne 2025

Séquence Bois
Publication date 03/10/2025
EAN: 3663322134258
Availability Available from publisher
L’envie de réaliser un numéro sur la convivialité est peut-être né d’un besoin, celui de rapports positifs entre personnes - et plus largement dans la société – qui manquent parfois dans certains contextes. Le besoin, aussi, d’une qualité d'ouverture... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSEQUENCES BOIS
Page Count88
LanguageNo language content
AuthorSéquence Bois
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date03/10/2025
Weight3 g
Dimensions (thickness x width x height)0.60 x 2.10 x 3.00 cm
L’envie de réaliser un numéro sur la convivialité est peut-être né d’un besoin, celui de rapports positifs entre personnes - et plus largement dans la société – qui manquent parfois dans certains contextes. Le besoin, aussi, d’une qualité d'ouverture et de chaleur qui permet à chacun·e de se sentir bienvenu et à l'aise. Car « je crois que sans convivialité la vie perd son sens et les hommes dépérissent. » Mais si elle désigne un caractère favorisant la tolérance et les échanges réciproques, on ne peut négliger l’apport, en 1973, d’Ivan Illich lui procurant « une portée philosophique qui dépasse la simple courtoisie ». En étudiant l’outil, et la manière dont il participe à l’autonomie et l’émancipation - ou au contraire à la dépendance - Illich ajoute une portée politique, à la première définition « sympathique » du terme : « J’entends par convivialité l’inverse de la productivité industrielle. Chacun de nous se définit par relation à autrui et au milieu et par la structure profonde des outils qu’il utilise (…) L’outil simple, pauvre, transparent est un humble serviteur ; l’outil élaboré, complexe, secret est un maître arrogant. » S’ajoute ainsi, au plaisir de vivre ensemble, une nécessité d’émancipation des mécanismes sociaux et économiques qui immobilisent dans une « position d’utilisateur docile et passif. » Nécessité qui n’est rendue possible qu’en comprenant le fonctionnement des outils – aussi bien les instruments que les institutions - que nous utilisons. Comprendre c’est aussi pouvoir réparer, alors même que « s’assurer que tout reste à peu près en place et que d’innombrables objets poursuivent simplement leur fade existence n’est pas une activité très reluisante, à l’heure où « faire la différence » semble être la seule chose qui compte. » A nous, donc, de repérer les « indicateurs qui clignotent chaque fois que l’outil manipule l’homme » et de démontrer par l’exemple que la réparation et la maintenance ne sont pas toujours subies mais peuvent être conviviales. Cela n’exclut évidemment pas l’architecture, qui peut renouveler ses pratiques, soigner ses programmes, impliquer les individus. Car « je suis convaincu que si on a un avenir en tant que société, il tient dans le fait de réparer les outrages qu’on a fait aux autres et à la planète. »